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Islam : une nouvelle prise de conscience des Américains
Romain Koller
Objections - n°2 - janvier 2006

L’Islam tel un Phénix semble aujourd’hui renaître de ses cendres, mais il y a des raisons. Nommons-les en vrac ; conflit israélo-palestinien, corruption généralisée des élites, détournement de l’aide internationale, sous-développement endémique, mondialisation, immigration massive, perte de valeurs des pays d’accueil. Tout cela crée du ressentiment, de la haine, de l’envie de la part de populations qui souffrent. La religion sert d’exutoire.

Sous l’effet des coups reçus, des revers militaires en Irak, de la menace iranienne, la vision américaine qui laissait entendre que seul le terrorisme était condamnable et non l’Islam en soi, religion de paix, est en train de changer. Un voile se déchire et le discours américain devrait être plus en adéquation avec la réalité.

Ainsi en octobre de l’année 2005, le Président Bush dans un mouvement rhétorique majeur, a décrit ce qu’il nomme lui-même « l’ennemi » en mettant en cause des « radicaux islamiques » et non pas seulement des « terroristes ». Ceci bien qu’officiellement, il continue de nier que le radicalisme ait quelque chose à voir avec cette religion. Le site internet Front Page Magazine nous apprend que le Pentagone étudie les textes sacrés de l’Islam pour « déterminer si l’Islam se radicalise sous l’influence des terroristes ou s’il est déjà radical » en lui-même.

Jusqu’à présent, il n’était pas venu à l’esprit des décideurs américains que les motivations des terroristes pussent être d’ordre théologique, voire eschatologique. Aucune des grandes agences de renseignement ne s’était penchée sur l’étude du Coran, du prophète et des hadiths.

«Pourtant l’Islam politique mène une bataille idéologique contre le monde non islamique à un niveau tactique, opérationnel, et stratégique. La réponse occidentale laisse le niveau stratégique (l’Islam et ses objectifs) sans réponse » avoue le Pentagone.

Les conclusions de l’agence de renseignement du Pentagone, la CIFA, affirment que « l’Islam est un engin idéologique de guerre (jihad) et est radical par nature », citant 26 chapitres du Coran et traitant du prophète musulman qui a encouragé « terreur et massacre » contre les infidèles.

Le document du Pentagone déclare que « les comportements de Mohammed seraient aujourd’hui définis comme radicaux. Or les Musulmans sont obligés de suivre son exemple par leur livre saint ».

La «Zakat », l’aumône constituant un des piliers de l’Islam est décrite comme «un mécanisme asymétrique pour financer le combat guerrier, véritable soutien au combat sous le déguisement de la dîme ». En clair les dons charitables musulmans soutiennent la guerre sainte.

Les trois phases d’une guerre subversive

Selon le document du Pentagone, le jihad est obligatoire pour tout musulman. Aptes et inaptes doivent s’engager. « Les inaptes, femmes et hommes âgés, ne sont pas exemptés, ils doivent donner asile et aide (Sourate 8,74) à ceux qui combattent les infidèles pour la cause d’Allah ».

Le même document divise le jihad offensif actuel en une « stratégie d’attaque en trois phases ». En voici une présentation sommaire : « La première phase dite «mecquoise », ou “période affaiblie”, est celle de la petite minorité musulmane qui s’affirme à travers des mesures largement pacifiques et politiques, impliquant des ONG islamiques, comme la Société Islamique d’Amérique du Nord, dont les chefs ne cachent pas leur volonté d’islamiser l’Amérique. La version européenne de cette première phase est incarnée par un Tariq Ramadan qui promeut la «Maison de la trêve et de la prédication », où les musulmans demandent le strict respect de tous leurs particularismes en se pliant apparemment aux lois nationales. La taqiyya, autorisation de mentir quand l’islam est menacé permet de prétendre que la charia est compatible avec le droit des nations européennes.

La Grande-Bretagne, la Hollande et la France

« La deuxième phase plus militante, “phase de préparation”, est celle de populations musulmanes « raisonnablement influentes ». Les pays cités en exemple par le Pentagone sont la Grande-Bretagne et la Hollande.

«L’étape finale dite de “Médine” est celle de l’oumma qui utilise la force et le pouvoir de sa démographie pour se soulever contre la majorité ». Exemple mis en exergue par les Américains pour illustrer cette phase de conquête : cette jeunesse musulmane terrorisant la France lors des violences ethnico-religieuses déchaînées fin 2005.

L’Islam, à l’inverse du christianisme ou du judaïsme, défend l’expansion par la force : « Le dernier commandement du jihad, révélé par Mohammed dans le Coran, est de conquérir le monde au nom de l’Islam et les infidèles sont des ennemis dressés contre lesquels il est légitime de mener une guerre ». Le document souligne que les chefs politiques ne comprennent pas la « vraie nature de la menace. La communauté du renseignement doit donc encore les éduquer. Ils ne comprennent pas que les islamikazes à la bombe sont des zélotes religieux motivés par leur foi plutôt que des criminels dépourvus d’esprit et animés par la haine de nos libertés. Par conséquent, ils n’ont pas de plan stratégique pour gagner la guerre contre les jihadistes ».

L’article de Paul Sperry nous fait comprendre que les cléricatures politique, intellectuelle et médiatique du Monde occidental s’aveuglent. Les « contre-mesures » ? Avant tout, « des connaissances et une éducation sur la nature de l’Islam ».

Dire la vérité sur l’Islam, examiner sa genèse, sa construction et son enseignement, regrouper les islamologues qui ne pratiquent pas la langue de bois : tels sont les premiers contre-feux.

Une grande part du voile s’entrouvre aujourd’hui grâce notamment au travail remarquable du Père Gallez (voir l’article précédent).

Les responsables de Washington peuvent savoir ; auront-ils seulement les yeux pour voir et les oreilles pour écouter ?


Le site : www.frontpagemagazine.com de Paul Sperry

 

 

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